Agde

Cap d'Agde

Sete

Coup de cœur

Coup de gueule

Bienvenue

Bienvenue

Welcome on board

Vacances, j'oublie tout ! Blog fermé quelque temps...


L'idée de ce blog est venue très simplement.

Installé depuis peu en Thau, j'ai eu la chance de découvrir un pays magnifique, doré et chaleureux.

Au hasard de mes pérégrinations, tant d'impressions ont surgi de décors toujours surprenants, tant d'idées sont nées de rencontres, réflexions d'un jour ou analyses plus poussées que je soumettrai peut-être, au risque de plaire ou d'agacer, préférant assurément vous écouter que pérorer.

Je propose ici une tribune libre, qui se devra d'être objective, dans le strict respect d'autrui, où l'on s'exprimera sur des “trucs” à voir, à éviter, où déclarer sa passion d'un instant, ses amours ou son irritation deviendra possible avec une plume.

Analyser, commenter, réagir, dans un cadre social, culturel, pourquoi pas économique, mais jamais politique. Coup de foudre ou coup de gueule, témoignons, donnons nos avis.


Thauthau.

mercredi 16 décembre 2009

Coup de grisou

Brrrrr, il fait déjà froid, et les nouvelles ne sont pas rassurantes...
Illuminer les maisons, avec des guirlandes électriques, ou même des pères Noël gonflables, c'est plutôt une idée sympathique, et ça fait briller les yeux des plus jeunes (et ceux des autres aussi, j'en connais beaucoup mais je ne citerai pas de noms haha).

Mais il fait froid, et certains passeront les fêtes dehors. Pourtant, nous sommes au XXIème siècle.
J'ai lu, entendu et ré-entendu qu'il fallait composer, chez nous en France, le 115, en cas d'urgence.
Au hasard de mes navigations sur la toile, j'ai trouvé ce site :
http://sdf-115.blogspot.com/
Allez-y, ça leur filera un petit coup de main.

Thauthau.






P.S. : n'oubliez-pas, si vous le pouvez, de donner quelques miettes de pain aux volatiles qui, pourtant, taggent votre voiture toute l'année.

Des gens sans vergogne, au cap d'agde

J'ai croisé, lors je me dirigeais vers la mairie d'une des municipalités du coin, un couple qui m'a COMPLÈTEMENT RETOURNE les tripes !
En cette période de grand froid, ou il semblerait que le politiquement correct, diffusé à grands coups de messages télévisuels ou radiophoniques, nous enjoigne à aider son prochain, surtout s'il est dans le besoin (solidarité Nationale), il existerait encore des individus capable du pire, dénués de scrupules même.
Au risque de déplaire à certains, je ne peux pas me retenir. J'ai pourtant tourné et retourné  les faits qui m'ont été narrés, toute la nuit. Que puis-je pour eux ? Pas grand chose.
Et avec Noël qui approche, j'ai eu des nausées, cette page méritant vraiment d'être affichée, diffusée. Pendant que j'écris ces lignes, j'ai encore envie de vomir. J'espère de tout mon cœur que ma prose pourra leur apporter un peu de réconfort.

Ces gens sortaient d'un centre d'aide sociale, et vraiment, oui vraiment, il se lisait sur leur visage une détresse profonde.
Par hasard, nous avons commencé à échanger quelques mots courtois puis ma curiosité naturelle a pris le dessus.
Il m'est tout de suite apparu un antagonisme entre leur apparence stylée, plutôt bo-bo Parisien d'un chic plaisant à voir (et de plus en plus rare), et le fait qu'ils sortent de ce centre d'action sociale, révélant sans nul doute qu'ils étaient dans le besoin.
Je leur ai offert une boisson chaude dans un café, et ai écouté, n'osant poser de questions, pour ne pas les gêner, ou ne pas les blesser.
Je me suis souvenu que j'avais déjà vu la femme, cet été, serveuse d'un restaurant au Cap d'Agde, jolie comme un cœur et efficace. Nous avions passé un bon moment.

Ce sont des gens installés depuis peu dans la région, comme tant d'autres, ayant voulu, comme tous, un peu de soleil.
Ils sont à la recherche d'un emploi, conscients que la chose soit quasi impossible localement, hors saison et sans être affiliés à telle ou telle famille de notables. Ils sont prêts à tout accepter, ou presque, en tous cas dans le strict respect de la réglementation, exercice de plus en plus difficile, ici, comme le disait un inspecteur du travail dans une émission diffusée récemment par une chaîne télévisée Nationale.
Bon, ils ne sont pas les seuls, loin s'en faut.
Mais la suite vaut le détour !
A la fin du printemps dernier, le couple se savait être bientôt sans aucun  revenu, droit d'indemnisation Assedic ou autre. Disposant d'une petite épargne, ils voulaient se lancer dans une entreprise commerciale, persuadés qu'ils avaient, eux aussi, le droit d'essayer de vivre d'une activité malgré tout saisonnière.
La restauration leur semblait une bonne idée, ils avaient le sens du commerce.
Mais la réglementation impose, dans une structure dirigeante, la présence de quelqu'un de diplômé, ou pouvant attester d'une expérience importante, ce qui n'était pas leur cas.

Ils avaient, dans leurs relations, un candidat potentiel. Ils se connaissaient, se fréquentaient, ils avaient même aidé le couple, pendant pas mal de temps, sur un plan économique.
Proposition fut faite, leurs "amis" souhaitant vivement se lancer, elle bientôt sans emploi, lui, cuisinier de métier, préposé subalterne depuis trop longtemps.
Un fonds de commerce à acheter fut identifié, pile poil dans le budget disponible, leurs "amis" n'ayant  bien entendu pas un rond à investir.
Je me rends vite compte, en écoutant, que j'ai en face de moi l'initiatrice et la bâtisseuse du projet. Elle crée les statuts de la nouvelle société, trouve une raison sociale en rapport avec l'amitié et  imagine le nom commercial du fonds, en mémoire d'un responsable de discothèque Biterroise récemment assassiné. Tout le monde est unanime.
En plus d'avancer le prix du fonds, elle allonge le total du capital social, qui sera réparti sur deux têtes, la sienne et celle du futur dirigeant-cuisinier (prétendant qu'il lui fallait détenir 50% d'actions pour pouvoir bénéficier d'aides de l'état, elle l'a cru).
Tout est signé, tout est paru comme de nécessaire.
Il manque juste une formation gratifiante au cuistot, pour laquelle elle fera un chèque, réservant ainsi la place de l'élève.
L'équipe semble soudée, des travaux sont engagés dans le restaurant, (presque) tout le monde mettant la main à la pâte, joyeusement, et pour cause, celle qui met la main à la poche est toujours la même.
Elle avance encore tout le stock de départ, le fond de caisse, bref tout le nécessaire à l'exploitation (y compris vaisselle, verres, casseroles, etc).
Lorsqu'elle m'annonce qu'elle n'a pris aucune garantie, sauf celle d'une hypothétique reconnaissance de dettes, qu'elle a rédigé, et qui devrait être signée par son débiteur qui l'a en main (t'inquiètes pas, j'te le promets, on est amis, on a  demandé un crédit qu'on aura) je me dis qu'elle est ou folle à lier ou mûre pour pour la béatification !
Enfin, tout le monde est content, il n'y aura plus de chômage, on va gagner des sous, on va bosser, les touristes vont bientôt arriver, et de toutes façon, le cuistot est tellement fort que ça va le faire, toute l'année même...Puis les amis ont tellement de relations partout. On va le remplir le resto.
L'ouverture tant attendue arrive, et à partir de là, vlan, bing, badaboum ! Ceux qui n'avaient pas un rond commencent à se révéler : prise de contrôle de la gestion du truc, sans qualification aucune, ou même d'expérience, avec des aberrations du style : comment on fait pour avoir un hors taxes d'un ttc ? Ben on retranche 19,6 hé pardi ! Le fond de caisse j'le remets dans le chiffre d'affaires du jour, hein , j'ai toujours fait ça j'crois ? Je fais quoi du cash ? "biiiiiiip"
Pourtant, tout avait été convenu au préalable. On serait sérieux, on a des gosses.
Bref, on devine que Crésus se retrouve vite à faire les chiottes.
Naît logiquement un conflit, notamment en matière de méthode d'exploitation ou d'hygiène.  Mes interlocuteurs, à qui on commence clairement à faire comprendre qu'il seraient mieux à la maison, vont devoir quitter le navire, avant que ça ne finisse mal. Encore trop bons, trop cons, là je ne peux plus en douter.
Bien entendu, la reconnaissance de dettes ne sera jamais signée.
On leur a même gentiment fait comprendre qu'ils n'étaient plus les bienvenus,  témoignages à l'appui. Ils auraient rapidement des nouvelles, fallait juste être un peu patient, une histoire de jours.
Ça fait depuis juillet...
Elle a trouvé dans la foulée un job chez un concurrent voisin, rendant hystérique son ancienne amie, et gonflant de façon ahurissante le chiffre d'affaires de son nouveau patron en deux coups de cuillère à pot.
Tiens j'avais cru comprendre qu'elle croyait ne pas être du métier, nulle, pour les autres.

Classique me direz-vous ? Oui, malheureusement.
Il y a des êtres sans scrupules et sans vergogne, partout, c'est un fait avéré.
Et là, je manque de tomber à la renverse : la note s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'Euro !
Oui vous avez bien lu. Et ils n'ont plus un radis, Noël approche, ils attendent avec désespoir la prime annoncée aux pauvres.
Un avocat leur a été conseillé, ils l'ont payé (), ils n'ont pas compris pourquoi ça a trainé, pour finalement finir en eau de boudin. Ah si, ils avaient été conseillés par une relation des aigrefins, mais ça ils ne l'avaient pas détecté. Cqfd ? Je ne sais pas, eux non plus.
Il a vendu sa voiture, ils ont vidé les comptes-épargne des petits, c'était pour leur études... Ils ont demandé des aides partout : parents, bourses, cantines, autobus, rsa, apl, mais ils sont cinq, 5, et le petit dernier a 9 ans.

Elle a craqué devant moi, s'est complètement effondrée.
Lui était gêné, vraiment peiné, il a eu honte, ça s'est vu.
Je ne savais plus où me mettre. Certains clients du bistrot ont baissé la tête, émus. Le patron lui, qui a avoué avoir entendu l'histoire, a demandé de quel restaurant il était question, pour suite à donner. C'est clair ! C'est ignoble, vous savez, dans sud, il y a une insulte avec le son Q en syllabe du milieu...

Ils n'ont pas voulu dénoncer, m'ont poliment remercié pour le café, et sont partis dans le froid. Il la tenait par l'épaule.
Je suis resté là, comme un con, avec le bistrotier et trois de ses clients.
Je peux vous dire qu'on se sent dans ces cas là bizarre, avec un brouillon intellectuel mêlant sentiment de devoir moral, circonstances atténuantes et plein d'autres choses.
Et mon sang n'a fait qu'un tour ! Je suis sorti en courant, je les ai rattrapés, plus loin sur le trottoir, je me suis excusé, et j'ai insisté pour savoir de quel restaurant ils avaient parlé, et qui étaient les loustics ?

Ils m'ont juste dit que c'était un truc ouvert depuis juin cette année, sur l'ile des Loisirs, au cap d'Agde, après le rond point tout de suite sur la gauche en direction de la base nautique, avec une belle terrasse couverte, ce qui est rare là bas. L'enseigne, au dessus de la terrasse, ressemble plus à celle d'une boucherie de quartier populaire qu'à celle d'un restaurant qui se veut de qualité. D'ailleurs, ils avaient proposé des idées, rejetées illico. Pourtant, ils voulaient juste proposer, et débattre, comme dans une équipe soudée. En plus, l'entourage dans le métier leur disait que c'était super, de la bonne communication.
Aujourd'hui, de la publicité est même faite sur un monospace en mauvais état apparent, ce qui est terrible pour l'image du fonds de commerce. Mais ça, ce n'est qu'une opinion d'amateurs non éclairés, ont-ils conclu.

Ils se sont excusés de m'avoir ennuyé avec leur histoire, j'ai demandé un numéro de téléphone, et ils sont repartis, avec leurs idées noires.



N.B. : Ils détiennent toutes les preuves, peuvent me les présenter à tout moment, sans problème, et je les crois. Je vais les aider, du mieux que je pourrai.
Je hais les sans vergogne et les sans scrupules, et je promets de faire une publicité relative aux autres faisans.
Croix de bois, croix de fer...

Thauthau.

mardi 15 décembre 2009

Bienvenue à Sète

Nous sommes allés à Sète, en voiture bien entendu, les transports en commun n'autorisant pas de déplacements faciles dans le coin.
Sète. Une Ile, des ponts tournants ou levants, une petite Venise disent certains, "l'île singulière".
Nous avons facilement trouvé une place de stationnement dans un parking souterrain, le seul de la ville sous le niveau de la mer, rarement complet hors saison, sa construction au bord du canal ayant beaucoup inquiété et fait "couler" de l'encre. Et s'il n'était pas étanche ? On serait noyés !

Avec un guide sous le bras, bien chaussés, nous nous lançons.
Le fascicule nous rappelle, s'il en était besoin, que c'est la cité des Illustres, celle des Brassens, Vilar, impossible de tous les citer, pardonnez-moi. S'il paraît que certains furent autrefois décriés, on ne peut aujourd'hui les manquer. Tout y passe, ou presque : musées, rues, expositions, bars...
Bienheureux Georges, paix à ton Âme, reposes toi dans le cimetière "des pauvres".
On nous a dit que tu l'aurais préféré à celui "des riches", qui surplombe la méditerranée, nous offrant un panorama grandiose, limite intimidant pour les humbles croyants que nous sommes, rappelant les origines italiennes d'une partie des citoyens, et affichant la réussite de certains immigrés pour qui ce n'était pas gagné d'avance.
Georges, ont-ils donc oublié qu'il te fallait parfois raser les murs pour aller voir tes parents, évitant ainsi les quolibets, les critiques, peut-être même des tomates. Mais pourquoi avais-tu osé devenir un artiste prometteur, et quitter l'île ?

Mais reprenons le cours de notre promenade.
C'est vrai que le centre est magnifique.
Posons-nous face à l'hôtel consulaire, devant le Grand Hôtel (dont l'architecture intérieure mérite vraiment le détour) et admirons les canaux, les splendides façades de certaines demeures. Vous êtes face à un décor magique ! Au petit matin, c'est féérique, pour peu que le soleil soit de la partie, que la tramontane ne soit pas au rendez-vous, et qu'il n'y ait pas encore le fameux concert des klaxons.
En remontant le quai, vous serez vite arrivés au quartier de la Marine, avec son enfilade de restaurants, tous prétendant détenir la meilleure recette des plats traditionnels locaux (celle de grand mère pardi !).
Je repère une table bien placée. Nos deux voisins, finissant leurs apéritifs anisés et, commandant derechef une bouteille de vin du crû, nous conseillent sur le choix dans la carte.
Les huîtres de Bouzigues, ça c'est une valeur sure Monsieur, on est pas là pour rigoler. A Marennes, Cancale ou Prat Ar Coum, elles seraient presque aussi bonnes.
Plus bas dans la carte, la rouille, sauce auréolée de mystère et carrément vénérée, serait capable (ou presque) de tout accompagner. Mais dîtes-moi, fallait-il donc avoir du temps de disponible pour se mettre à farcir des moules ? Les encornets, ça ne suffisait pas ?
En tous cas, loués soient les Anciens, parce que c'est vrai que c'est délicieux.

Lascifs, amarrés aux quais devant les terrasses, les thoniers. Chapelles des mers endormies, véritables objets de culte, ils arborent fièrement sur leurs proues des prénoms de membres de la famille des armateurs.
La pêche au thon prend ici une dimension toute particulière, intimidante, touchant presque le sacré.
Beaucoup en parlent, certains en vivent, bien, très bien même, pas comme les confrères dits de "la petite pèche", dont les bateaux mouillent à l'abri du môle, et qui, nous dit-on, attendraient une décision administrative gaussienne qui viserait à les éjecter d'un site qui pourrait bien devenir LA marina du sud.
"On construirait un hôtel quatre étoiles, on ferait venir des bateaux de luxe, des yachts ! Il y aurait des stars, et du travail !"
Sur les quais, lorsque la criée s'endort, entre filets lovés au soleil et poubelles odorantes, on se plaît à rêver, on débat, on s'enflamme, on dénonce, avis partagés, toujours clamés haut, fort et en couleur, selon l'étiquette électorale de l'orateur.
Espoir pour certains, cauchemar pour tant d'autres. De toutes façons, la "petite pèche se meurt", et on dirait bien que ça ne fait pas pleurer dans toutes les chaumières...

Nous décidons de nous enfoncer dans le centre.
Ça grimpe à certains endroits ! Ah, des rues piétonnes, il était temps, abritons nous !
Car arpenter les trottoirs de Sète ou traverser ses chaussées, même dans les clous, c'est vouloir couper la Concorde, en petite foulée, en semaine à 18h30.
Des voitures, des scooters, il y en a tellement que ça ferait presque Napolitain. Si peu de vélos. Il semblerait que la ville appartienne au chauffeurs.
Le code de la route ? Ah oui, je sais, c'est un bouquin ! Ce n'est pas de l'incivisme nous disaient nos voisins de table, moniteurs d'auto-école. Ici, ils ont fait d'une singularité une généralité. C'est réellement dangereux de conduire à Sète. Vous verrez, enfin, nous ne vous le souhaitons pas. Feux rouges ? Stops ? Lignes blanches ? Passages protégés ? Ah bon, où ça ? De toutes façons, "z'êtes pas de Sète vous, alors..." On imagine facilement le tracas des Forces de l'Ordre, le film d'horreur en 16/9ème avec son haute-définition, pour qui voudrait réguler tout ça.

Finalement, ce n'est pas si singulier, loin de là. C'est simplement insulaire. Il suffit de voyager pour le comprendre... et d'avoir de l'ouverture d'esprit pour l'admettre...

Thauthau.

mardi 20 octobre 2009

Ile des Loisirs Cap d'Agde

Les enfants voulaient aller à la fête foraine cet été.
Après prise de renseignements chez les autochtones, direction Ile des Loisirs au cap, celle de Vias sera tentée plus tard.
Embouteillage (enfin c'est relatif : ce n'est quand même pas le périphérique Parisien à 19h00 mais ici, c'est beaucoup...), parking gratuit (barrières payantes en panne, il semblerait qu'une décision municipale de faire payer les visiteurs soit récente...), nous repérons au passage quelques restaurants, à proximité.
Tous les estomacs criaient famine avant d'aller, il était trop tôt pour le parc.
La voiture bien stationnée, pas trop à l'abri des regards, il était temps de chercher une table.
La majorité des restaurants-snacks se trouvant vers l'entrée du parking, il allait être simple de faire rapidement un choix.
Et là, franchement, ce fut sympa, pour une première.
Sur le rond point, une terrasse nous attire. Une hôtesse, vraiment charmante et très professionnelle, nous vante les mérites de l'établissement, le Colorado Steak House.
Une carte variée, de la crêpe aux pièces de viandes, en passant par les salades. C'était frais, copieux, vraiment bon (hmmmm la "diligence" et la côte de bœuf de 350g par tête) et très abordable. Et le service, quel service ! Une gentillesse, beaucoup d'attentions, ce qui nous a surpris pour un établissement exploité en saison estivale en bord de mer.
Encore bravo ! Ravissement général.
Les estomacs bien remplis, nous contournons l'îlot commercial, et sommes ralentis par un attroupement. Dans la foule, certains commentent : il s'agirait d'une histoire entre un "agent immobilier" du crû , connu pour son agressivité, et un employé du restaurant où nous avons diné. Le dernier se serait fait avoir par le premier, l'an passé, et le premier n'aurait de cesse de titiller le dernier depuis.
Ce coup là, c'est une histoire de place de stationnement, d'injures, de menaces et de couteau brandi haut et fort (par le premier).
Pompiers, Police Nationale, un blessé évacué pour épaule démise (le cuistot agressé). Il paraît que c'est courant, ici.
D'ailleurs, des unités mobiles de CRS prennent place sur le parking, toutes les nuits, et les voilà. C'est vrai, il y a quatre boîtes de nuit dans le coin. Rentrons vite à la maison.
Finalement, en comparant à certaines tables du port, nous reviendrons au Colorado c'est certain, et pourquoi pas essaierons chez leurs voisins.

Ah, j'allais oublier, deux belles éraflures sur notre voiture neuve, sûrement avec un objet contondant, sous une caméra de la ville (mais fonctionne-t'elle vraiment ?). C'est le cap d'Agde...

Thauthau.

 
over-blog.com